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L’addiction, qu’elle soit la cause ou la conséquence d’un mal-être, est un symptôme qui vient en lieu et place d’une parole que la thérapie vient soutenir.
Je propose plusieurs modalités thérapeutiques afin de soutenir et d’accompagner le désir de sortir d’une addiction, chez l’adulte ou l’adolescent.
L’addiction est un état psychique de grande dépendance physique à une substance ou à une activité que le sujet va chercher à satisfaire malgré sa conscience des conséquences problématiques :
Parmi les substances sources de dépendance, nous pouvons distinguer le tabac (la nicotine), le cannabis, l’alcool, les opiacés (notamment l’héroïne), la cocaïne et les amphétamines. La dépendance aux jeux d’argent, aux jeux vidéo, à la pornographie, ou l’excès d’activité sportive sont aussi des formes cliniques de d’addiction. Si la distinction entre drogue dure et drogue douce n’a guère de sens, il faut aussi repérer que l’objet de l’addiction a souvent peu d’intérêt pour en comprendre le mécanisme ; ce qui doit être analysé pour le traitement, ce sont les effets psychiques de cette rencontre entre le consommateur et la substance (ou l’activité), la manière de consommer le produit, et l’histoire entretenue avec cet objet.
D’un point de vue clinique, il n’existe pas de seuil objectif pour définir une addiction. Seule la personne concernée sait si sa consommation est devenue problématique au regard des conséquences qu’elle engendre au quotidien. Il est utile de rappeler que l’addiction, avant de devenir nocive, a parfois été une tentative de guérir un autre symptôme, notamment grâce à l’anesthésie psychique qu’elle produit. Toutefois sortir de l’addiction seul est difficile car cela nécessite de comprendre les mécanismes qui ont conduit à la dépendance.
La rencontre avec un psychothérapeute permet dans un premier temps de réintroduire de la parole et du lien là où l’addiction avait pu installer du silence et de l’isolement : elle ouvre une brèche dans les rituels instaurés. La thérapie est également l’occasion de faire le point sur la consommation et de la situer dans un contexte et un parcours de vie qui en éclairent l’histoire, le sens et les causes. Chemin faisant, le tout et le shoot de la dépendance peuvent laisser place à d’autres réalités.
La thérapie est un espace de confiance et de non-jugement qui permet de libérer la parole afin que tout puisse y être travaillé sans honte.
Le psychanalyste soutient le sevrage en s’accordant au rythme des processus psychiques de la personne : il marche dans ses pas.
Pour défaire en profondeur les mécanismes, la psychanalyse questionne le symptôme dans sa fonction ainsi qu’au regard de son histoire subjective et familiale.
Depuis 2012, j’exerce la psychothérapie et de la psychanalyse en cabinet, à Montpellier. J’interviens également en institutions (formation et supervision d’équipes).