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Si le psychanalyste est un soigneur de l’âme, il est tout autant un artisan du langage.
La psychanalyse est née avec Freud qui découvrait, au début du siècle dernier, qu’une part importante de la vie psychique est fondée et animée par l’inconscient. Ses concepts et sa pratique ont ensuite été enrichis et renouvelés par d’autres psychanalystes, souvent de façon audacieuse et inventive. La psychanalyse ne rompt pas avec la logique de la psychothérapie mais elle en prolonge les perspectives en mettant l’inscient au cœur du travail.
Si la psychanalyse concernait au départ une patientèle plutôt bourgeoise, les analystes ont eu à cœur, dès son origine, de la rendre accessible à tous. Celles et ceux qui se tournent aujourd’hui vers la psychanalyse ont en commun de souffrir de difficultés ou de troubles qui leur compliquent l’existence sans qu’ils n’arrivent à s’en défaire seuls. Ils éprouvent le désir de parler et, dans leur volonté de guérir, ils sont curieux de ce qui leur arrive et cherchent à comprendre, pour aller mieux.
Sur le plan psychique, le symptôme a une histoire et s’est construit en réponse à des évènements, des logiques et des équilibres essentiellement inconscients. Pour s’en déprendre, il est important d’identifier les mécanismes inconscients qui sont l’origine du mal être.
Si une cure psychanalytique peut transformer le cours d’une vie, c’est précisément parce la psychanalyse s’intéresse à la racine du symptôme et embrasse tous les pans de l’existence.
Le symptôme désigne ce qui encombre l’existence, ce pourquoi l’on demande de l’aide. Toujours singulier, il dispose d’une histoire et soulève des interrogations, tant l’inconscient y est mêlé. C’est un point de départ, une ouverture à l’aventure psychanalytique…
Le trouble du lien, ou trouble de l’attachement, peut se décliner en différentes difficultés qui s’expriment dans la relation à l’autre.
La dépression est une crise du désir à laquelle l’anxiété et l’angoisse peuvent s’adjoindre, générant un grand sentiment de solitude.
Le couple et la famille peuvent devenir des espaces de tension au sein desquels la violence s’installe parfois insidieusement.
Le genre et la sexualité, lorsqu’ils sont sources de questions et de difficultés, peuvent redevenir des espaces de liberté et de créativité.
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L’addiction est un court-circuitage du désir et de la pensée que la thérapie par la parole permet progressivement de restaurer.
Après votre prise de contact, nous fixons un premier rendez-vous au cabinet qui vous permet de découvrir l’espace de parole que représente la séance.
Les premières rencontres permettent de faire le point sur votre demande et de se familiariser avec la règle fondamentale d’une psychanalyse ; dire ce qui vient.
L’analyse s’engage après en avoir déterminé ensemble les modalités pratiques. La parole, l’imprévu et l’inconscient peuvent alors s’y manifester et y être mis au travail.
Depuis 2012, j’exerce la psychothérapie et de la psychanalyse en cabinet, à Montpellier. J’interviens également en institutions (formation et supervision d’équipes).